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Découvrez des photographies du monde à afficher chez vous.

Tarif des affiches murales

(frais de port compris)

20 x 30 : 35 €

30 x 45 : 40 €

40 x 60 : 48 €

(les cadres sur les photos d'exemple ne sont pas inclus)

1. SOLITUDE EN TERRE SAUVAGE

Au cœur de la Sierra Nevada de Santa Marta, là où se mêlent les souffles des Caraïbes, l’ombre de l’Amazonie et l’épine dorsale des Andes, la jungle s’étend en un labyrinthe luxuriant.

Trois jours d’errance à travers les reliefs montagneux, où la nature dévoile ses secrets dans une danse indomptée. Des singes hurleurs ponctuent le silence de leurs chants primitifs, tandis que des toucans esquissent des arabesques dans le ciel. Papillons aux ailes immenses effleurent les lianes, et les arbres sauvages ploient sous le poids des fruits mûrs — maracuya doré, carambole étoilée, bananes sucrées au parfum d’enfance.

Ici, le temps semble suspendu, et les fincas de café, isolées, veillent en silence à plusieurs heures de marche du moindre village.

Au détour du sentier, une cabane surgit entre les feuillages, solitaire et mystérieuse. À qui appartient-elle ? Refuge oublié ou simple vestige du passé ? Le regard s’attarde, mais le chemin appelle. Alors, elle reste une énigme, une silhouette entre les ombres, capturée dans l’instant d’une photographie.

Affiche murale d'une cabane dans la jungle caraïbienne
Affiche murale d'une cabane dans la jungle caraïbienne
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2. LA DENT DE LA PRINCESSE - Quilotoa, Équateur

Dans les hauteurs de l'Équateur, là où la terre respire encore le feu ancien des volcans, repose un joyau d'émeraude : le cratère de Quilotoa. Son lac, teinté de bleu et de vert, danse avec la lumière, changeant de nuance au gré des caprices du ciel. Les minéraux et les algues qui l’habitent lui offrent ce reflet envoûtant, tantôt éclatant sous le soleil, tantôt assombri par les ombres des nuages errants.

L’Équateur est une terre de géants endormis, où les volcans se dressent en gardiens du temps. Du sommet du Cotopaxi, à près de 5900 mètres, jusqu’aux flancs plus modestes du Quilotoa, chaque ascension est une rencontre avec l’éternité, un dialogue silencieux avec les cendres du passé.

Mais sous cette majesté naturelle, un tumulte gronde. Le pays vacille entre crise et résistance, ses terres marquées par des tensions politiques et civiles.

Pourtant, dans la sierra, une autre loi veille. Ici, le droit ancestral se mêle à la justice moderne, et les traditions sculptent encore le destin des hommes. Dans ces villages indigènes, la justice n'est pas seulement celle de l'État équatorien, elle est aussi celle du peuple. Lorsqu’un crime est commis — vol, meurtre ou violence — c’est la communauté elle-même qui juge et punit. Nulle prison ici, mais un châtiment symbolique et redouté : le coupable est dépouillé de ses vêtements et plongé dans un bain glacé, parsemé d’orties, où il reste plongé durant une journée. Le froid mord, les orties brûlent. Puis, en signe d’expiation, il doit marcher nu jusqu’au poste de police le plus proche, exposant sa honte au regard de tous.

Une loi rude, forgée par les siècles, mais qui a fait de ces terres l’une des plus sûres du pays. Ici, chacun sait qu’il appartient à un tout, que l’équilibre ne tient qu’à la vigilance et à l’unité du groupe. Ainsi, au creux de cette dent volcanique qu’est le Quilotoa, entre ciel et cendre, la nature impose sa loi et les hommes, leur propre équilibre.

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3. MIROIR DE VIE - Jungle Amazonienne, Bolivie

Depuis l'aube, la Pampa murmure à qui sait l'écouter. La jungle s’éveille dans un concert sauvage : cris lointains des singes, bruissement d’ailes effleurant l’air tiède. Le jour naissant dévoile un monde de mystères.

Lorsque le soleil commence à percer la canopée, la marche s’amorce à travers les marécages, les pas s'enfoncent dans la terre humide, à la recherche d'ombres ondulantes. Peu de serpents, mais une flore d’une richesse infinie. Enfin, deux silhouettes apparaissent : l'une, parée de jaune éclatant et de noir profond, disparaît dans le creux d’un tronc ; l’autre, lovée au creux des hautes herbes et des lianes, repose dans une immobilité parfaite, maître du silence.

Au fil de l’eau, le voyage se poursuit. Là, parmi les branches, un paresseux qui s’étire, se nourrit avec une lenteur infinie. Solitaire, il incarne le calme et la patience de ce monde oublié. Plus loin, sur les troncs échoués, les tortues profitent des derniers rayons du soleil, immobiles, réunies dans une quiétude complice.

Et voici que le crépuscule tisse son spectacle. La rivière devient un miroir, capturant le reflet des arbres et la danse des nuages. Le ciel s’habille de teintes douces, promesse d’une nuit paisible. Pourtant, le soleil disparaît, s’éclipsant derrière un voile d’ombre, offrant une dernière lueur comme un adieu furtif.

Ce tableau fugace, empreint de sérénité, se fige à jamais dans une image, capturant la douceur et l’intensité de cette journée.

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4. LES SALINS DE LA TERRE - Maras, Pérou

Au cœur de la Vallée Sacrée, berceau des Incas, s'étend une mosaique cristalline, éclatante sous le soleil andin. Ici, depuis des siècles, plus de trois mille bassins sculptés à flanc de montagne capturent l’eau salée jaillit des profondeurs de la terre. Cette source, nommée Qoripujio, dépose lentement son précieux cristal, témoin silencieux du passage du temps.

Bien avant que la plaque de Nasca ne vienne heurter son destin, bien avant même que la cordillère des Andes ne s'élève dans un souffle tellurique, une mer s’étendait en ces lieux. Les mystères géologiques murmurent que c'est en son sillage que le sel s'est ancré dans la pierre, vestige d’un océan disparu.

Exploités depuis l’époque pré-inca, ces salins furent un trésor aussi convoité que l’or. Monnaie d’échange, offrande sacrée, il fut jadis un bien d’exception, pesant autant que les métaux précieux dans les échanges du grand empire inca. Aujourd’hui encore, il demeure un héritage vivant, transmis de génération en génération.

Sept cents familles, héritières de cette mémoire cristalline, veillent sur ces bassins, perpétuant un savoir ancestral. Leur labeur est rude, leurs gestes immuables : pieds nus sur le sol humide, mains plongées dans la blancheur éclatante, ils extraient le sel à la force du corps et de la patience. Sous le soleil, les cristaux se forment, séchant avant d’être ensachés pour un voyage au-delà des montagnes.

Mais si le soleil est un allié, la pluie est une ennemie. Lorsque le ciel se charge et que l’orage gronde, les bassins se vident, emportant avec eux les promesses d’une récolte. Seule la saison sèche offre le temps du sel, le moment où la terre livre ses diamants.

Et pourtant, ce jour-là, sous un ciel limpide, la terre s'est parée de lumière : le sel, figé en éclats immaculés, dessinant un damier éblouissant, mêlant l’ocre des bassins à la blancheur éclatante de l’or blanc des Andes. Un paysage saisissant, où chaque cristal raconte une histoire ancienne, gravée dans la roche et le temps.

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5. HORIZONS OPPOSÉS - Taganga, Colombie

Taganga, perle oubliée des Caraïbes, s’étire entre ciel et mer, bercée par le ressac et le souffle du large. Son rivage, d’un bleu perçant, reflète à la fois la beauté brute de l’océan et les cicatrices laissées par l’homme. Sur cette plage où le sel se mêle à la poussière, une armée silencieuse de bateaux repose, témoins d’un héritage séculaire.

Depuis des générations, ce village transmet l’art de la pêche, perpétuant un savoir ancestral. Sur les embarcations fatiguées par l’onde, des pélicans immobiles attendent patiemment leur part du festin. Taganga, c’est ce paradoxe saisissant : un écrin sauvage, aux contours majestueux, où la vie s’accroche aux ruelles de terre battue, aux maisons aux façades usées par le vent et le temps. Ici, la rudesse côtoie la splendeur, et derrière les images de carte postale, la précarité se devine dans les infrastructures vétustes et les rues poussiéreuses.

Pourtant, une ombre grandit. Depuis quelques années, le murmure des flots se mêle aux échos d’une fête qui ne s’éteint jamais. Comme d’autres villages côtiers, Taganga subit les dérives du tourisme nocturne : consommation effrénée, excès en tout genre, et l’ombre persistante de la drogue qui s’infiltre dans ses ruelles. L’insécurité gagne du terrain, menaçant peu à peu l’âme du village, ce fragile équilibre entre traditions et modernité. Pourtant, ce pays vibrant et fier rêve d’un avenir préservé. Il appelle à la lumière, à la résistance contre ce qui le défigure. Et peut-être que ceux qui foulent son sol, voyageurs de passage, ont aussi un rôle à jouer : celui de respecter, d’observer sans altérer, de célébrer sans consumer.

Sur la proue d’un bateau usé par le sel, deux pélicans demeurent figés, l’un tourné vers l’horizon d’hier, l’autre scrutant un avenir incertain. Entre eux, le temps suspend son vol, hésitant lui aussi entre la mémoire du passé et les promesses du large.

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6. SURVEILLANCE RESERVEE - Paracas, Pérou

Vous voici sur l’une des plages sauvages de la réserve de Paracas, au Pérou. Ici, la péninsule aride s’étend, baignée par des eaux d’une richesse insoupçonnée. Les courants marins, glacés et puissants, font danser une myriade de planctons, berçant dans leur sillage poissons d’argent, crustacés délicats et mollusques aux mille formes.

Dans cet écrin foisonnant, la vie s’épanouit avec une splendeur insoumise. Pélicans aux ailes vastes, cormorans tissant l’azur, manchots de Humboldt aux allures d’ombres élégantes… Plus loin, les lions de mer paressent sur les rochers, tandis que les geckos furtifs glissent entre les fissures brûlantes. Grimpez sur cette échelle d’observation, et laissez votre regard s’égarer : peut-être croiserez-vous la silhouette gracieuse d’une tortue, le souffle discret d’un dauphin ou la danse joueuse d’une otarie.

Ici, falaises sculptées par le vent, salins miroitants et dunes infinies s’entrelacent en une fresque saisissante. On croirait voir les falaises d’Étretat enlacer la dune du Pilat, tandis que l’âme sauvage de la Camargue souffle sur le rivage. Un spectacle qui captive et émerveille.

Chaise de maitre nageur dans la réserve de Paracas
Chaise de maitre nageur dans la réserve de Paracas
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7. UN LONG FLEUVE TRANQUILLE - Jerico, Colombie

Ce cours d’eau serpente en silence, annonçant la présence d’une cascade secrète, peut-être la plus belle de Colombie. Cachée aux regards, son entrée semble effacée par le temps, dissimulée sous l’étreinte vivace de la nature qui a repris ses droits.

Non loin de là, aux abords du village de Jericó, les façades éclatantes et les ruelles animées témoignent d’une vie rythmée par les récoltes et les festivités. Ici, le café façonne les existences, imprégnant l’air de son arôme profond. Les paysans, héritiers d’un savoir-faire ancestral, sillonnent les chemins à bord de leurs Jeep Willys M38 ou CJ-2A, vestiges d’un autre temps, autrefois délaissées par les États-Unis après la Seconde Guerre mondiale et rachetées en masse par le ministère de la Défense colombienne.

Aujourd’hui, ces véhicules aux couleurs vives transportent bien plus qu’un simple chargement : ils portent le fruit du travail des hommes, les grains d’un café fraîchement récolté ou séché, promesse d’une saveur que le monde entier viendra savourer.

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8. APRÈS LA TEMPÊTE –

Sajama, Bolivie

La scène qui s’offre à nous semble hors du temps. L’orage s’est éloigné, ne laissant derrière lui qu’un calme saisissant. Devant nous, l’Acotango se dresse sous un ciel lavé par la pluie, d’un bleu éclatant. L’eau chaude enlace nos corps fatigués, contrastant avec la rudesse du climat. Autour, les alpagas gambadent dans les prés, indifférents aux tourments du ciel.

Le ciel, les nuages, les montagnes, l’eau, la faune, la flore… Tout ici est un don, une offrande silencieuse.

Et pourtant, ce matin encore, la nature nous rappelait sa puissance.

La randonnée des Trois Lagunes nous avait menés au pied des geysers, témoins du feu souterrain. Entourés de volcans et de glaciers, nous avancions sous un ciel incertain. Puis l’orage s’est abattu, brutal, implacable. Rebrousser chemin était notre seule option, une leçon récurrente en cette saison des pluies. Face aux éléments, nous ne sommes que spectateurs, fragiles et éphémères. Peut-être faudrait-il ressentir plus souvent cette humilité pour mieux comprendre la nécessité de préserver notre planète ?

Et sous cette dernière phrase, l’ensemble du voyage prend sens.

Plus tôt, nous avons foulé une terre marquée par les empreintes d’un passé lointain. La Bolivie, terre d’empreintes anciennes, conserve dans sa roche la mémoire des dinosaures, figée par d’anciens marécages et révélée par les caprices des plaques tectoniques. Ils furent témoins de la cinquième extinction de masse… et nous, acteurs de la sixième.

La Terre, elle, poursuivra son histoire sans nous, comme elle l’a fait sans eux.

Mais nous, pouvons-nous exister sans elle ?

Ici, au creux de ces montagnes, dans cette eau chaude où se mêlent soleil et pluie, seule demeure la beauté du monde, immense et insaisissable… et cette question.

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9. BALLET DE PLUMES - Huanchaco, Pérou

Dans un petit village bercé par les vagues, tout respire le surf. Les embruns sculptent les journées et, sur la plage, les pavés dessinent une promenade, à la manière d’une balade des Anglais. Ici et là, des échoppes éclatent de couleurs : glaces fondantes, jus de fruits acidulés, bijoux scintillants sous le soleil.

C’est en ce lieu, entre sable et sel, que les fêtes ont décidé de s’inviter. Malgré l’horizon désertique, des arbres de Noël factices s’illuminent, des paquets s’empilent, des silhouettes de Pères Noël apparaissent comme des mirages. Et derrière ces décorations, un ponton.

Long, silencieux, interdit. Son accès est scellé d’un cadenas massif, impassible gardien d’un secret oublié. Nul ne s’y aventure, nul ne l’emprunte. Il se dresse face à l’océan, résistant aux assauts du vent et des marées. Pourtant, il n’est pas abandonné. Les mouettes en ont fait leur royaume. Elles y nichent, s’y querellent, s’y retrouvent dans une chorégraphie aérienne où chaque battement d’aile esquisse un souvenir. Parfois, elles s’élancent, effleurent les surfeurs d’un frisson d’ailes blanches, et retournent vers leur refuge.

Protégées de l’homme par cette simple barrière de fer, elles règnent encore sur cet ouvrage de bois et d’écume. Jusqu’à quand ? Seul l’homme le sait. Mais en attendant, elles offrent au voyageur un spectacle vivant, un ballet de plumes et de vent sur l’horizon infini.

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10. FORCE TRANQUILLE - Amazonie, Bolivie

Sous le soleil d’or, une barque glisse sur le fil du courant, au cœur de la Selva bolivienne. La jungle murmure, vivante, et parmi ses feuillages d’émeraude, un paresseux trône au sommet de son arbre. Paisible souverain, il savoure des feuilles et des fleurs, indifférent au monde qui bruisse autour de lui.

Non loin, un singe hurleur fait trembler l’air de son cri puissant, tandis que des ouistitis curieux bondissent d’ombre en lumière. Sous la surface trouble, des caïmans immobiles guettent, des dauphins roses dansent, des piranhas furtifs fendent l’eau. Et dans les cimes, un ballet d’oiseaux colore le ciel.

Harmonie fragile. Un équilibre suspendu.

Car dans les veines de l’Amazonie, le mercure s’insinue, coulant des mines d’or jusqu’aux rivières. L’eau, nourricière et sacrée, se fait poison, et avec elle, ceux qui s’en abreuvent. Les peuples indigènes, gardiens de cette terre, voient leur santé flétrir, leurs enfants payer le prix du métal convoité.

Pourtant, une lueur demeure. Le regard du voyageur, émerveillé par cette nature indomptée, devient un rempart. Le tourisme, lorsqu’il respecte et protège, offre une raison de préserver plutôt que de détruire. Une voix pour la forêt, un espoir pour ses peuples, une chance pour que l’Amazonie continue de respirer

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11. VIE DÉSERTIQUE -

Oasis de Moron, Pérou

Aux portes de Paracas, cachée dans l’immensité dorée, l’Oasis de Moron sommeille, secrète et silencieuse. Rarement foulée, elle s’offre dans une solitude presque irréelle, un joyau liquide au cœur d’un désert où la pluie ne s’égare que deux jours l’an.

Ici, l’aridité cède un instant. L’eau trouble reflète le ciel, timidement troublée par le vol furtif de quelques oiseaux farouches. Les dunes, vastes et immaculées, s’étendent à l’infini, sculptées par le vent.

Nous avançons, le sable tiède sous nos pas, et peu à peu, le soleil s’incline. Il danse avec la terre, embrase l’horizon, et dans son dernier souffle, il déploie son chef-d’œuvre : un dégradé somptueux, du doré au pourpre, du feu à la nuit.

Quelle merveille que cette étoile, cette sphère ardente où l’hydrogène fusionne en hélium, forgeant lumière et chaleur. Une alchimie céleste, une force invisible, et pourtant, la source de toute vie.

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